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Rénover le Parti socialiste dans les Hauts-de-Seine
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Rénover le Parti socialiste dans les Hauts-de-Seine
26 novembre 2005

Le NPS est mort ! Pas la flamme de la rénovation

ARNAUD MONTEBOURG CONSTATE LE DÉCÈS DU NPS
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LA DEFENSE (Reuters) - Arnaud Montebourg a constaté "le décès" du Nouveau parti socialiste, courant qu'il avait fondé en 2002 avec Vincent Peillon, et appelé les militants soucieux "d'entretenir la flamme de la rénovation" au PS à le rejoindre.

Les proches d'Arnaud Montebourg se réuniront à la mi-décembre pour décider de la forme que prendra ce rassemblement, a précisé Christian Paul, député de la Nièvre.

"Je constate le décès du NPS. Ses dirigeants, une partie tout au moins, l'ont trahi. Ses militants n'ont pas été respectés", a déclaré le député de Saône-et-Loire au terme du conseil national du PS, à La Défense, près de Paris.

L'inventeur du concept de la VIe République s'exprimait une semaine après la "synthèse générale" des courants internes du PS lors du congrès du Mans. L'accord final, qu'Arnaud Montebourg a refusé de voter, mentionne le passage à une "République nouvelle".

"Une partie des idées du NPS "a été jetée à la rivière, une autre est passée au laminoir de la synthèse", a déclaré Arnaud Montebourg samedi.

"Notre idée est de continuer le travail de la rénovation. La flamme de la rénovation ne peut pas s'éteindre. J'appelle tous les militants qui ont le désir de renouveler notre projet à nous rejoindre par tous les moyens".

Peu auparavant, il n'avait pas pris part au vote entérinant la composition de la nouvelle direction du PS, dans laquelle entrent en revanche les trois autres "piliers" du NPS, Henri Emmanuelli, Vincent Peillon et Benoît Hamon.

Désormais en charge du pilotage de la commission du projet présidentiel du PS, Henri Emmanuelli a regretté la décision d'Arnaud Montebourg.

"Il ne faut pas se tromper de bataille. La bataille de la Constitution européenne est derrière nous. Devant nous, l'autre bataille c'est la présidentielle qui passe par le rassemblement", a expliqué l'ancien premier secrétaire.

"Le débat d'idées peut se mener aussi bien dans l'opposition que dans la majorité" du PS, a-t-il ajouté.

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